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Je reste [] Je pars [] J'aime les m&m's [] (cochez la ou les mention(s) qui vous intéresse)
Lien vers un rp écrit il y a moins de deux semaines :

Hermione, je te maudis.

Je pensais qu’au moins elle aurait la décence de me laisser tranquille pour Noël. Mais non, elle s’est cru obligée de m’offrir un « journal intime », comme elle appelle ça.
Impossible d’avoir la paix, ici. J’avais flanqué ce cadeau empoisonné sous mon lit aussitôt après avoir adressé un sourire –le moins crispé possible- à Hermione, mais j’avais sous-estimé son intelligence diabolique… Si je n’écris pas toutes les semaines au moins, il se libère de tout le scotch dont je l’ai recouvert, rampe hors de ma valise, se débarrasse mystérieusement des sept cadenas que j’ai installés sur celle-ci, escalade le pied de mon lit malgré la cire dont je l’ai recouvert et me réveille la nuit.
Et il me frappe.
Pour un journal censé rester intime, je le trouve un peu envahissant.

Depuis Noël, je livre donc une guerre impitoyable à cette espèce de despote qui s’est tranquillement installé dans le dortoir avec la complicité d’Hermione. Mais bon, le temps passant –et les bleus s’accumulant-, j’ai décidé de capituler, et d’écrire quelques phrases là-dedans, histoire qu’il me laisse tranquille. Et Hermione aussi. Elle s’est persuadée que ce journal peut constituer, je cite « une thérapie par l’écriture, si tu daignes y mettre du tien ».
Je daigne donc, plus ou moins de mon plein gré. Il faut dire que mon thérapeute improvisé n’inspire guère la sympathie… Et je n’ai jamais entendu dire que, pour un thérapeute, tenter régulièrement de tuer son patient, ou au moins de le défigurer à vie, soit le meilleur moyen d’instaurer une relation de confiance.
Mais bon, de toute façon, je fais encore une fois les frais de l’esprit certes brillant mais dangereusement tordu de cette fille. Rappelez-moi ce qui m’a pris de risquer ma vie pour empêcher un troll de la transformer en pâté de termites en première année ?
J’exagère à peine. Et puis vu son caractère, à l’issue de l’affrontement, le troll aurait été davantage à plaindre qu’Hermione, à mon avis.
Je suis sûr que, sous prétexte de m’aider à rester stable psychologiquement, elle assouvit sur moi toutes ses pulsions de violence.
En plus, elle n’arrête pas d’insister pour que je décrive dans ce journal mes états d’âme, mes pensées… Au point que je la soupçonne de plus en plus d’avoir installé un système qui lui permet de lire tout ce que j’écris. Donc Hermione, je sais que tu me lis, et je tiens à te dire que tes procédés sont inqualifiables. A Noël prochain, je t’offrirai une paire de cache-oreilles qui te vrillera les tympans en sifflant mon nom.

Sur ces bonnes paroles, je vais me coucher, puisque le réveil que tu m’as fabriqué a déjà défait mes draps et écrase ma main gauche avec application depuis dix minutes pour me rappeler qu’il est l’heure de dormir. Hermione, j’adore tes magnifiques inventions, mais pourrais-tu réviser son fonctionnement afin à ce qu’il évite de hurler l’hymne de Poudlard tous les matins à six heures ? Quoi que tu en penses, il y a d’autres manières de se réveiller dans la bonne humeur.