Manfred Elliott Oliver

AGE -  15 ans, très précisément. SURNOM – Manni, comme le Mammouth ORIGINE - Anglaise. DATE DE NAISSANCE – 3 Mars. MAISON – Poufsouffle. STATUT – Sang Mêlé. EMPLOI – Étudiant de 4ème année. TES SECRETS – Les secrets sont fait pour être gardés.

Vous savez, la vie, c'est pas toujours tout noir. Pas toujours tout blanc non plus, aussi. La vie est grise. Désespérément grise. En niveaux de gris. Au début, on naît. A la fin, on meurt. Entre les deux? Il se passe ds trucs. Plus ou moins intéressant. Plus ou moins important. Et ça, c'est la vie.

La mienne n'est pas particulièrement intéressant. Je suis un garçon, j'ai quinze ans. Quoi de plus à dire? Pas grand'chose. J'ai une famille, qui m'aime. Ou plutôt, j'ai une mère et un frère. Mon père, je ne l'ai jamais connu. Et pour tout dire, je m'en fiche. Il a avoué à Maman quel être il était vraiment quand elle s'est retrouvée enceinte de lui. Un sorcier. Je ne pense pas que ce soit ça qui l'ai gênée. Mais je ne suis peu être pas très objectif sur la question. Je pense surtout que c'est le fait qu'il lui ai mentit tout ce temps. Enfin, le résultat à été là, Maman est partie, nous emmenant dans son ventre.

Et on est nés. Noah et moi. Le même jour, la même heure, à quelques minutes d'intervalles. Il est devenu ma vie, j'étais la sienne. C'était notre vie en couleur, belle et joyeuse. Avec les petits moments de déprimes lorsque Maman revenait en pleurs, la société n'aimant guère les filles-mères. Mais ça, ce n'est pas mon histoire. Ni mes affaires. Maman a sa vie, j'ai la mienne. Ma satanée vie de sorcier. Ma vie grise et morne qui a commencé le 25 aout de mes onze ans. Quand cette lettre est arrivée. Avec mon nom écrit dessus. Au début, ça m'a fait drôle. Les seules lettres que je recevais, c'était celles de nos amis. Et encore. Il n'y avait jamais uniquement mon prénom sur l'enveloppe. Il était toujours accompagné de celui de Noah. Alors ça m'a fait bizarre. C'était étrange. Tout autant que le contenu. N'importe quoi. Elle a fini à la poubelle cette fois ci. De même que les suivantes. Il a fallu que Maman mette la main sur l'une d'elle pour que la chose devienne officielle.
Et que mon monde devienne gris.

J'ai été obligé de partir, ce premier septembre. Et j'ai vu Noah rester sur le quai cette fois ci. Les années suivantes aussi. Et il s'est retrouvé seul. Sans son frère. Sans sa moitié qui, elle, n'avait pas la moindre prédisposition à la magie. Moi, je me retrouvait ici, enfermé dans ce château à cause de l'héritage non désiré de ce père que je n'avais jamais vu et que je m'étais mis à haïr. Tout comme tout ce qui se trouvait dans ce fichu château. Les cours. Les élèves. Les professeurs. La magie. Je ne faisais aucun effort. J'étais intelligent. C'était un fait. Mais le manque total de travail qui me caractérisait ne suffit pas à me faire passer en quatrième année. Alors je redoublais ma troisième. Et finissais par rencontrer Melwyn et Goderick. Si ce sont mes amis? Oui, j'imagine. Selon les critères qui circulent dans l'école, ils sont mes amis. Toujours fourrés ensembles, à mener une guerre impitoyable et débile contre Blanche, Sigrid et Cie. Cependant, au fond de moi, je me pose des questions. Pourquoi je reste avec eux? Et pourquoi je m'amuse de leurs réactions? Pourquoi je les manipule de la sorte?

Je n'en sais trop rien. Et je m'en fiche. Je suis Manfred Oliver, je déteste tout ici et la seule chose qui m'importe est l'arrivée des vacances, où je peux enfin retrouver mon monde en couleur...

Si on vous parlait de Manfred Oliver, on pourrait vous dire plusieurs choses. La première serait peut-être qu'une poussée de croissance l'année dernière lui avait donné un corps étrange. Grand, mince, manquant de muscles. Dans un autre genre on pourrait vous dire que ce mec avait une gueule d’ange. Au fond c’est vrai. Un ange un peu triangulaire, un peu pointu, des yeux bruns qui glaçaient et qui réchauffaient, qui vacillaient entre deux bordées de cils trop longs. C’était une gueule séduisante, une gueule un peu plastique, un peu chimique, un peu lisse. Trop lisse. Mécanique des sourires et des regards, c’était un visage qui finissait par mettre mal à l’aise. Parce qu’il n’était pas sincère, parce que ça se savait, parce que ça se voyait. Vide derrière les yeux bruns, désintérêt, superficialité, une aura déplaisante. Ça attirait et puis ça dérangeait, on finissait par se lasser. C’était peut-être pour cela qu’il avait laissé ses cheveux foncés retomber devant. Les gens se rendaient moins compte.

Si on vous parlait de Manfred Oliver, on pourrait vous dire plusieurs choses. On pourrait vous parler de sa démarche assurée, du fait qu’il attendait des autres que ce soit eux qui s’écartent, de ce sourire qui s’étalait en variation moqueuses sur un visage de marbre. On pourrait aussi vous dire que quelques cicatrices constellent sa peau, souvenirs des bagarres qui éclatent souvent dans le château quand il s'y promène. Un nez légèrement dévié, des grains de beauté plein le dos et cette fossette orpheline qui creusait le coin droit de ses lèvres.

Si on vous parlait de Manfred Oliver, on pourrait vous dire plusieurs choses. On évoquerait peut-être cet air un peu hanté, ces grandes mains osseuses et ces habits un peu bizarres. On parlerait peut-être de ses jeans et de ses baskets, de son air de moldu rêveur, de ce tic qui lui faisait remonter le sourcil gauche lorsqu’il réfléchissait, de son pouce droit qu’il déboitait sans souci, de la finesse de ses hanches, de la cambrure de son dos, du port altier, de sa nuque fine ou de sa peau pâle. On vous dirait peut-être que ses lèvres sont gercées, que son sourire est beau, le matin, au réveil. Peut-être.

Si on vous parlait de Manfred Oliver, on pourrait vous dire plusieurs choses. Ça ne se recouperait pas toujours, ce ne serait pas toujours vrai. Si on vous parlait de Manfred Oliver, on pourrait vous dire plusieurs choses. Tout dépend de qui vous en parle.

A quinze ans, Manfred a déjà sa petite réputation à Poudlard. Il a sa petite bande, constituée de Melwyn et Goderick. Il a un dossier bien rempli et un concierge hargneux à ses trousses. Il a plusieurs visites chez le directeur à son actif. Manfred a beaucoup de choses.

A quinze ans, Manfred est considéré par les uns comme violent et imprévisible. Les bagarres dans les couloirs, il connait. Les coups, il les reçoit et il les donne. Parfois pour de bonnes raisons. Parfois sans aucune logique. On dit de lui qu'il est égoïste et méprisant, ne s'intéressant qu'à sa petite personne et laissant les autres se débrouiller avec leurs ennuis. Qu'il est infidèle et versatile.

On dit cela, mais ce n'est pas pour autant la vérité. On dit cela, mais on tait d'autres vérités.
Manfred est aussi mal organisé. Il n'est pas rare de le voir arrivé en retard en cours, marchant d'un pas léger et peu pressé, d'oublié un rendez-vous, ou de bâcler un devoir repoussé trop longtemps. Indiscret, il fait fi des convenances, et n'hésite pas à poser des questions qui blessent. Il n'a pas la moindre notion de diplomatie, et se fiche bien des autres et de leurs états d'âme.

Un bruit de couloir le fait apparaître comme un manipulateur, se jouant de l'amitié que lui portent ses deux comparses... Alors qui est vraiment Manfred Oliver? Saurez-vous distinguer le vrai de l'illusion?

PRENOM – Aline.
PSEUDO – N'Holly
AGE – 20 ans.
NOMBRE DE LIGNE – Variable.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? – Dieu m'a parlé °°
QUE PENSES TU DU FORUM ? – L'œuvre de Dieu °°
ACTEUR SUR VOTRE AVATAR – Ed Westwick.
UN MOT POUR LA FIN ? – Un mot